MLK et les soi-disant alliés pacifiques et paternalistes
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Une fois de plus, la macronie et le RN déversent leurs idées nauséabondes et autoritaires dans les médias.
Une fois de plus, de soi-disant "alliés" appellent au calme, discréditant nos réponses "extrêmes".
MLK avait des mots très justes pour qualifier ces gens en 65 :
« Au-delà des racistes et de ceux qui nous sont hostiles, une maladie semble sévir chez ces Blancs qui aiment à se considérer comme "éclairés". Je parle de ceux qui nous disent : "Attendez !" et de ceux qui prétendent comprendre nos objectifs mais ne sauraient tolérer les méthodes d'action directe que nous utilisons pour les atteindre. Je ne cesse de m'interroger au sujet de ces hommes qui s'arrogent le droit paternaliste de décider quand et comment un autre homme peut se libérer.
Ces dernières années, j'ai été profondément déçu par ces Blancs "modérés". J'ai souvent tendance à les considérer comme un obstacle plus grand pour le progrès de la cause noire que ne le sont les membres du Conseil de Citoyens Blancs ou ceux du Ku Klux Klan. »
— extrait de l'interview donnée par Martin Luther King Jr. à Alex Haley pour Playboy en janvier 1965. Traduction de Nicolas Casaux et Arthur Fontenay pour "Comment la non-violence protège l'état", de Peter Gerlderloos, éditions libres, p. 67. Un livre à lire absolument pour mieux comprendre pourquoi de tels propos sont si rarement cités.
Disons-le clairement : face à une situation aussi révoltante, les soi-disant "alliés" qui discréditent nos luttes, nous qualifiant "d'extrémistes" ou disant que nous nous "tromperions de combat", sont ou innocents ou malhonnêtes.
Nous n'avons plus le luxe de perdre notre temps en dialogues inutiles avec les défenseurs du statu quo à l'égo fragile. Dans ce contexte, rien ne peut excuser leur déconnexion. Car tout autant que l'extrême-droite, ils ne font qu'une chose : défendre à tout prix leurs petits privilèges.
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