N-31
Tenez vous informés des publications de nouveaux articles grâce au RSS
RSS

Moralisation de l'économie par les fonds monétaires souverains

Parution : Lecture : 1 minute

🌼 Bonne nouvelle : le plus grand fond souverain au monde (> 1000 milliards d'euros) annonce qu'il votera systématiquement pour destituer les directions des entreprises dont elle détient des parts et qui ne font pas assez contre la catastrophe climatique et pour les droits humains.

Ce fond souverain est celui de la Norvège, qui a été principalement constitué sur les bénéfices du pétrole.

Il s'agit donc d'une décision symbolique, mais politique au sens le plus strict : l'état Norvégien joue un rôle majeur dans cette décision.

Sa participation est limitée à 5%. Ces votes ne seront donc pas décisifs.

Cela dit, d'autres fonds souverains pourraient les suivre dans cette démarche. Un autre pouvoir politique dont on parle trop peu.

Les plus importants sont détenus par la Chine, les Émirats Arabes Unis, Singapour, l'Arabie Saoudite et le Qatar. Pas de quoi espérer beaucoup de ce côté-là a priori.

Mais les États-Unis, la Corée du Sud, l'Australie, le Canada et bien d'autres détiennent aussi énormément de capital.

On peut faire pression sur ces gouvernements / en élire qui nous écoute et utiliser cette décision de la Norvège comme argument.

En France, le principal fond souverain est celui géré par la BPI. Environs 22 milliards d'euros (21ᵉ mondial).

Opinion personnelle : ça sent un peu trop la "moralisation du capitalisme" à mon goût. Je place très peu d'espoir de ce côté-là. Le green washing sera sans doute souvent considéré suffisant. Mais tout est bon à prendre. Et pour une fois qu'un truc va (un peu) dans le bon sens ...

La prochaine fois que quelqu'un vous sort "gneugneugneu l'État ne peux rien faire en économie", vous pourrez déjà commencer par ces milliards qui permettent de peser sur de grandes entreprises et d'investir dans d'autres ... et évoquer le cas de la Norvège 😉

Commentaires

Aucun commentaire pour l'instant

Participez à la conversation